Usuari:LorenAub/proves

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La place du Diamant est un roman psychologique de l'écrivaine Mercè Rodoreda. Considéré par la critique comme son œuvre principale, le roman est devenu un classique de la literatura catalana de l'après-guerre. Publié pour la première fois en 1962, il a été traduit dans plus de trentes langues. [1][2]

L’œuvre[modifica]

Avec l’arrivée de la République et de la guerre civile en arrière-fond, ce roman, initialement intitulé Colometa (en catalan "petite colombe", ou "petit pigeon", l'interprétation est ouverte) se centre sur le personnage de Natalia, la Colometa, une jeune femme qui va devoir vivre une période de l’Histoire particulièrement difficile. Natalia accepte sans protester tout ce que la vie, et son époux Quimet, lui imposent. Comme beaucoup d’autres femmes de cette époque, elle verra mourir et ses proches, aura faim, et luttera pour que ses enfants s’en sortent.

Enfermée dans un mariage qui ne lui apporte aucune joie et unie à un homme égoïste, Natalia renonce à sa propre identité, cédant tout le protagonisme à son époux, acceptant les conventions d’une époque qui renvoie les femmes au second plan. Au fil du texte, le lecteur découvre peu à peu la résignation de cette femme face à la réalité. L’Histoire est pleine de « colometas » et Mercè Rodoreda leur fait dans cette œuvre un hommage singulier.

Le roman est également une chronique fidèle de la Barcelone de l’après-guerre et de la façon dont cette période historique va marquer la vie des Barcelonais.es.

En utilisant le ressort expressif de “l’écriture parlée” face à un récepteur muet, Mercè Rodoreda donne accès au lecteur aux sentiments les plus profonds de la protagoniste. L’auteure choisit un style narratif simple et plein, chargé de poésie, afin de rendre compte de l’innocence et de l’ingénuité de Natalia. Le motif du pigeon est récurrent. Malgré le caractère dramatique de l’œuvre, l'humour est également très présent.

Résumé[modifica]

L'histoire, qui se déroule à Barcelone, commence lorsque Natalia, jeune femme timide et ingénue, se rend à un bal organisé sous un chapiteau sur la plaça del Diamant, dans la ville deGràcia, où elle rencontre Quimet, un jeune homme décidé et désinvolte, dont elle tombe amoureuse. Colometa, comme l'appelle désormais Quimet, quitte son fiancé, Pierre, et son travail à la pâtisserie pour se marier avec Quimet. Elle aura deux enfants avec lui : Antoni et Rita. Quimet possède une menuiserie, mais les affaires ne sont pas au beau fixe. Colometa commence alors à travailler dans une maison en tant que domestique.

Lorsque la Guerre Civile espagnole éclate, Quimet est réquisitionné pour aller au front. Colometa perd son travail et se voit obligée de vendre tout ce qu'elle possède pour nourrir ses enfants. Elle apprend la nouvelle de la mort de Quimet, dont elle souffre beaucoup et décide de mettre fin à sa vie : elle va acheter une bouteille d'acide chrorydrique (salfumant) dans une droguerie et y rencontre Antoni, qui semble deviner que quelque chose ne va pas et lui propose de travailler pour lui.

Le temps passe et Antoni demande la main de Colometa. Ne pouvant plus avoir de relations sexuelles à cause d'une blessure de guerre, il recherche un peu de compagnie. Elle, veuve et pauvre, accepte et devient son épouse. Antoni est un homme bien plus compréhensif que Quimet et se révèle un bon père pour ses enfants.

La Colometa, sculpture de Xavier Medina-Campeny sur la place du Diamant (Gràcia)

Adaptations[modifica]

Œuvre théâtrale[modifica]

Début 2007, le Teatre Nacional de Catalunya charge Josep M. Benet i Jornet de l'adaptation théâtrale de l'oeuvre de Mercè Rodoreda. Elle se tient dans la Sala Gran le 4 novembre 2007, sous la direction de Toni Casares. Elle sera à nouveau présenté le 20 janvier avec les comédiens suivants : [Sílvia Bel i Busquet|Sílvia Bel]] (Natàlia o Colometa), Marc Martínez (Quimet), Carles Martínez (Antoni), Anna Sahun (Julieta), David Bagés (Cintet), Ernest Villegas (Pere/Mateu/Vicenç) et 30 comédiens supplémentaires pour interpréter 66 personnages. Il convient également de noter les grands décors amovibles (dont la fabrication a duré deux mois), 150 costumes, de nombreux allers-venus sur scène et une musique jouée en direct à certains moments de l’œuvre.[3][4]

  • Adaptation: Josep M. Benet i Jornet
  • Direction: Toni Casares
  • Musique: òscar Roig
  • Scénographie: Jordi Roig
  • Figurisme: Mercè Paloma
  • Lumières: Albert Faura (aai)
  • Son: Pepe Bel
  • Mouvement: Montse Sánchez
  • Distribution: Míriam Alamany, Mercè Arànega, Georgina Avellaneda, Mònica Aybar, David Bagés, Manel Bartomeus, Sílvia Bel, Paula Blanco, Miquel Bordoy, Imma Colomer, Carles Cruces, Joan Farreras, Queralt Farreras, Oriol Gonzàlez, Marc Homs, Leandre Lopes, Vicente Llorente, Miquel àngel Maestro, Martí Malla, Marc Martínez, Carles Martínez, Mar Monton, Alejandro Navarro, Blai Navarro, Marc Oró, Quimet Pla, Anna Sahun, Conxita Sesé, Ernest Villegas.[5]

Depuis février 2008, l'oeuvre a fait le tour des théâtres de Catalogne. La représentation finale à lieu à Madrid, en langue catalane. Elle est également passée par : :

  • 2 - 3 février: Girona, Teatre Municipal
  • 7 - 8 février: Tarragona, Teatre Metropol
  • 10 - 12 février: Viladecans, Àtrium
  • 15 février: Tàrrega, Teatre de l'Ateneu
  • 17 février: Igualada, Teatre de l'Ateneu
  • 20, 21 et 22 février: Reus, Teatre Fortuny
  • 24 - 25 février: Balaguer, Teatre Municipal
  • 29 février: Roses, Teatre de Roses
  • 8 - 9 mars: Sabadell, Teatre Principal
  • 13, 14 et 15 mars: Ciutat de Palma, Teatre Principal
  • 23 mars: Solsona, Teatre Comarcal
  • 30 - 31 mars: Sant Cugat del Vallès, Teatre-Auditori
  • 3 - 4 avril: Granollers, Teatre Auditori
  • 6 avril: Tordera, Teatre Clavé
  • 11 avril: Barberà del Vallès, Teatre Municipal Cooperativa
  • 18, 19 et 20 avril: Manresa, Teatre Kursaal
  • 25 avril: Valls, Centre Cultural Municipal
  • 27 avril: Figueres, Teatre el Jardí
  • 30 avril; 1, 2, 3 et 4 mai: Madrid, Teatro Valle-Inclán

[6]

Film[modifica]

Traductions[modifica]

L'oeuvre a été traduire à une trentaine de langues, parmi lesquelles :

Au castillan:

  • La Plaza del Diamante. Traduction d'Enrique Sordo. Barcelona: Edhasa, 1965.
  • La Plaza del Diamante. Édition illustrée. Traduction de Secundí Suñé et Joaquim Dols. Barcelona: HMB, 1982.

A l'anglais:

  • The Pigeon Girl. Traduction d'Eda O'Shiel. Londres: André Deutsch, 1967.
  • The Time Of The Doves. Traduction de David Rosenthal. New York: Taplinger Publishing Company, 1980.
  • In Diamond Square. Traduction de Peter Bush. Londres: Virago Press Ltd, 2013.

A l'italien:

  • La piazza del Diamante. Traduction de Guiseppe Cintioli. Milan: Arnoldo Mondadori, 1970.
  • La piazza del Diamante. Traduction d'Anna Maria Saludes i Amat. Torino: Bollati Boringhieri, 1990.

Au français:

  • La Place du Diamant. Traduction de Bernard Lesfargues, avec la collaboration de Pierre Verdaguer. París: Gallimard, 1971.

A l'allemand:

  • Auf der Plaça del Diamant. Traduction d'Hans Weiss. Suhrkamp Verlag, Frankfurt am Main, 1979.

Au russe:

A l'islandais:

Au portugais:

  • A Praça do Diamante. Traduction de Mercedes Balsemão. Lisbonne: Dom Quixote, 1988.
  • A Praça do Diamante. Traduction de Luis Reyes Gil. São Paulo: Planeta, 2003.

Au basque:

Au galicien:

  • A Praza do Diamante. Traduction de Pilar Vilaboi Freire. Saint-Jacques de Compostelle : Edicións Positivas, 1995.

Au néerlandais

  • Colometa. Traduction d'Adri Boon des del castellà. Amsterdam: J.M. Meulenhoff, 2007.

Au sard:

  • Sa pratza de su diamante. Traduction de Giagu Ledda. Nuoro: Papiros, 2008.

A l'occitan aragonais:

  • Era plaça deth diamant. Traduction de Manuela Ané. Lleida: Pagès Editors, 2009.

Au grec:

  • Η πλατεία των διαμαντιών. Traduction de Ntina Sideri. Athènes : Dorikos, 1987.
  • Πλατεία Διαμαντιού. Traduction d'Evriviadis Sofós. Athènes: Kastanioti, 2019.

Au finnois:

Au polonais:

Au hongrois:

Al lituanien:

Références[modifica]

  1. Nopca, Jordi «Quina literatura catalana es llegeix al món?». Diari Ara, 20-04-2014, p. 48-49 [Consulta: 24 abril 2014].
  2. 116 icones turístiques de Catalunya. Barcelona: Ara Llibres, s.c.c.l., 2011. ISBN B-46.2872010 [Consulta: 18 gener 2014]. 
  3. Suplement "Plaers d'Avui" del diari Avui núm. 85 del 28 d'octubre del 2007
  4. Fulletó informatiu entregat a les instal·lacions del TNC entrant a la Sala Gran en l'inici de l'obra de Mercè Rodoreda.
  5. «La Plaça del Diamant». Web del museu. Centre de Documentació i Museu de les Arts Escèniques, 2012. [Consulta: 20 octubre 2012].
  6. Quadern núm. 28. Gener-Març, Temporada 2007|2008 (publicació periòdica del TNC)

Liens externes[modifica]